♪ Gentils coquelicots Mesdames… ♫

Cette année, pour la première fois, j’ai voulu expérimenter le fait que les coquelicots se mangent et ont des effets bénéfiques sur la santé.

J’ai commencé par me renseigner (divers sites internet, livres… ) afin de savoir quelles sont ses propriétés et comment le consommer correctement.
J’ai commencé par faire sécher quelques pétales, mais c’est relativement long et fastidieux : il faut les étaler un par un sur un carton ou du papier absorbant, sans qu’ils se touchent… autant vous dire que je n’en ai pas fait des quantités…
J’ai finalement trouvé l’idée, dans un des livres que j’ai consulté, de faire du sirop. J’aime bien les sirops, et j’avais déjà commencé à en faire d’autres (plus classique et juste pour le plaisir, comme menthe ou fraises-cerises). Je me suis donc lancée.
La recette est aussi simple que pour tout sirop :

Faire bouillir un litre d’eau. Hors du feu, mettre les pétales de coquelicots à tremper dans l’eau. Laisser macérer 12h puis filtrer. Pesez le “jus” obtenu et y ajouter la même quantité de sucre. Remettre à chauffer à feu doux sans faire bouillir, jusqu’à obtention d’une consistance sirupeuse. Mettre dans une bouteille qui ferme hermétiquement, et conserver au réfrigérateur.

Ensuite, vous pouvez le consommer dilué dans un verre d’eau fraîche (comme un sirop, quoi), ou bien comme une tisane, dans de l’eau chaude.
Je ne vous cache pas que le goût est particulier, quand même, mais personnellement je trouve ça plutôt agréable.

En ce qui concerne les propriétés, je ne ferai ici qu’une petite synthèse de ce que j’ai lu. Si vous souhaitez approfondir je vous invite à consulter par vous même des sites internet fiables ou des livres spécialisés.
Le coquelicot, cousin du pavot, a des effets assez similaires à ce dernier, mais en moindre mesure, et surtout, sans aucun risque d’accoutumance ou de dépendance.
Il est de ce fait conseillé pour favoriser le sommeil (c’est surtout pour ça que je l’utilise dans mon cas), grâce aux alcaloïdes contenus dans ses pétales (propriétés sédatives et relaxantes). Il aide donc à l’endormissement et permet de lutter contre les insomnies.
Il est aussi conseillé pour traiter les bronchites, toux et autres affections respiratoires, pour son action à la fois adoucissante (pour la gorge), antitussive et antiseptique.

Le coquelicot est contre-indiqué pendant la grossesse, l’allaitement, et chez les enfants de moins de 7 ans.

  • Pour faire partir les petites bêtes des pétales de coquelicot, avant de les mettre à infuser, ne les lavez pas. Étalez les sur une grande serviette et secouez là : les petites bêtes s’en iront d’elles même 😉
  • Lorsque vous séparez les pétales des tiges pour faire du sirop, ce n’est pas grave s’il reste un peu de pistils noir dessus.
  • Pour cueillir vos coquelicots, pensez bien entendu à le faire loin des routes passantes et des champs très traités… Privilégiez les jardins ou terrains sauvages, ou les chemins peu fréquentés.
  • Livre : Les plantes médicinales de Provence et d’ailleurs : reconnaître, cueillir et transformer les plantes pour se soigner / Nathalie Clot Havond, Ed. Edisud, 2014
  • Sites internet : Doctissimo.fr et mr-plantes.com

Maintenant, à vous la parole ! Dites nous en commentaire si vous avez déjà goûté du coquelicot, de quel manière et pour quelle utilisation, et si vous avez aimé son goût surprenant ! Et si vous avez d’autres recettes à base de coquelicot, n’hésitez pas à les partager avec nous !

Au plaisir de vous lire !

Loïse